The Breaker – L’Antre du Greil
Salut à tous. Je suis Dormeurt, le dernier petit chinois sorti de la cave de Greil. Comme il a vu que je faisais de meilleures baskets spider-man que tout le monde, il m’a proposé d’écrire sur les Comics/Manga/BD, et comme j’avais pas le choix, j’ai dit oui.
Aujourd’hui, on va parler de Manga et plus précisément de Manhwa. Il se différencie du Manga de part sa provenance: en l’occurrence la Corée… du Sud évidemment, sinon on aurait un Manhwa qui ferait 2 pages et qui parlerait d’un petit prince qui veut montrer qu’il est grand.
Ce Manhwa s’intitule «The Breaker», il est édité par la boite 100% française (Montpellier plus précisément ) Booken Manga
Pas de spoil, ne vous inquiétez pas
C’est un Manhwa qui a 2 personnes comme commandant de bord
- Keuk-Jin Jeon au Scénario ( dis le à haute voix, c’est marrant )
- Jin-Hwan Park dit Kamaro ( gros fan du chanteur apparemment )
Il est sorti en Corée en 2007 et édité en France depuis 2011.
The Breaker est Sonyun, c’est l’équivalent du Shonen japonais. Mais qu’est ce qu’un shonen me direz-vous? et bien, c’est un manga destiné aux garçons (jeunes garçons dans sa traduction littérale).
The Breaker peut se dire classique mais efficace dans son introduction, ça parle de Lee Shi-woon (je ferai cette blague plus tard) qui est comme on le dit chez nous, une victime, une tête de Turc, bref une grosse tafiole. Il se fait victimiser par Chang Ho qui est la racaille du lycée, le bonhomme, vous l’avez compris future caissier à Franprix (on doit citer 3 autres marques pour ne pas avoir de problèmes donc Durex, Brazzers et Nutella )
Lee Shi-Woon ( non toujours pas la blague ) va rencontrer son nouveau professeur principal en la présence de Han Chun-Woo. Han est comme par hasard pas un simple professeur, c’est un killer, un Bruce Lee, on peut même dire un Sangoku des temps modernes et encore comme par hasard notre victime préférée va le voir à l’oeuvre. Lee Shi-Woon (qui… haha vous y avez cru ) va lui demander de lui enseigner les arts martiaux pour protéger ceux qu’il aime et pas pour tabasser son agresseur… mouai c’est ça.
Après une intro bien menée, l’auteur nous transporte dans son univers d’arts martiaux sauce coréenne ce qui nous change radicalement du japonais, la mentalité y est vraiment différente ainsi que les références culturelles. L’ambiance plus sombre se met en place au fur et à mesure que l’histoire se développe, et que dire du dessin qui est sublime. Un des plus beaux dessins de Manhwa/Manga que j’ai vu jusqu’à ce jour ( ce n’est que mon avis )
Le scénario quand à lui tient vraiment la route: pas de pseudo rebondissement qu’on voit venir depuis le tome 1 et qui nous est révélé 2 tomes plus loin.
Les personnages sont attachants avec de vraies personnalités, sauf la copine de Lee qui sert à rien un peu comme la majorité des copines dans les Shonen ( c’est pas sexiste ça ? oui totalement ). Mais, ok, elle a quand même son rôle d’être cher au héros pour être sauvée parce qu’elle a fait une connerie (pléonasme ?). On rentre vite dans l’histoire, pas le temps de s’ennuyer et les dessins accentuent vraiment le rythme de l’histoire, ce qui donne une impression de mouvement pendant les combats assez impressionnants.
Donc, que dire de The Breaker à part de courir l’acheter, environ 8€, un prix assez élevé pour du Manga… mais la qualité du bouquin est au rendez-vous: très beau livre, papier épais, et belle couverture. Le prix s’explique par le fait que Booken est un éditeur très jeune créé en 2011 et qu’il est difficile de rivaliser niveau prix avec les grosses Boites comme Kana Pika et Glénat.
Pour les adeptes du scan je ne dirais qu’une chose, «les scans c’est bien, acheter le bouquin c’est mieux», je suis un lecteur de scan mais ne lire que les scans nuit au développement de petits éditeurs et petits auteurs; aux gros non mais au petits oui, alors pensez y. De plus il n’y a rien de plus classe sur l’étagère que d’avoir une collection complète de nos héros préférés ou de nos histoires préférées.
Allez Tchous ( hey t’as pas fait la blague ! )
ok la voila
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