Review : No Pain No Gain – L’Antre du Greil
Même si cela peut sembler difficile à croire étant donné que les saisons au cinéma ne fonctionnent pas comme les saisons normales, c’est désormais officiellement la grande fin de l’été des blockbusters. Ça a été une saison très riche en films, avec au final un résultat en demi-teinte. On a eu des tueries, et on a eu de belles déceptions. Mais sur la fin de l’été, une ultime vague est apparue avec Le Dernier Pub Avant La Fin Du Monde par exemple. Le gros film parmi cette dernière vague était malgré tout un autre puisqu’il s’agissait du dernier film de Michael Bay : Transf… No Pain No Gain
Wahou … Cette introduction est tellement courte, concise et précise … La fatigue de la rentrée mes amis. Je retourne dans ce merveilleux cercle du métro boulot dodo avec un plaisir tellement peu présent que j’ai l’impression d’être constamment devant une mauvaise comédie. Scary Movie 5 par exemple. Ou Jobs ! (Ouuhhh le troll gratuit envers Apple … En même temps niveau quenelle ils sont au top en ce moment, et puis je fais ce que je veux !)
Avant de commencer à parler du film comme à mon habitude, j’aimerais revenir sur notre bon réalisateur qui n’est autre que Michael Bay. Bon pour ceux qui savent ce que je pense de la saga Transformers (si vous ne le savez pas : le 1 est sympa, le 2 est une daube et le 3 est une daube mais moins que le 2 donc il passe), cela résume la vision que les gens ont de Michael Bay : le fou d’effets pyrotechniques et de gros plans. Alors forcément quand il annonce un film basé sur une histoire vraie, avec un coût de production bien moindre que ses films habituels, je deviens curieux envers le projet. Je me dis qu’il veut enfin nous montrer qu’il est capable de faire autre chose que des robots géants qui se battent contre d’autres robots géants en foutant un comique relief emmerdant (oui, il s’appelle Shia LaBeouf je le sais, mais vu son nom de famille et sa prestation dans Indiana Jones 4, je me permet de le censurer pour mon propre bien mental). Puis pour une fois, les critiques sont généralement positives donc c’est enfin mon tour de vous donner mon avis ! … Même si celui-ci n’est probablement pas plus intéressant qu’un autre … Non non qu’est-ce que je raconte ?! Le mien est mieux parce qu’il vient du coeur ! … (C’est bon, ils y ont cru les moutons ? … Parfait, mon plan fonctionne comme sur des roulettes *met ses mains dans une position qui indique qu’il est démoniaque* … *se gratte la joue*
J’aimerais également signaler un autre point très secondaire mais qui m’emmerde royalement : le titre original du film est Pain & Gain … POURQUOI EN FRANCE ON EST PASSÉS A NO PAIN NO GAIN ?! Vous n’avez même pas fait une traduction ou autre, bordel de merde ne changez pas le titre juste pour le plaisir !! Vous voulez montrer que vous avez un métier où vous ne glandez pas à longueur de journée ou quoi ?! Je ne sais pas qui fait ce genre de choses ou comment ça marche, mais si jamais tu lis cet article : personne ne t’aime et ne t’aimera jamais !
– J’ai aussi fait Rock et The Island quand même !
– Les gens ont une mémoire tampon de 3 ans pour le cinéma, donc tu es le mec qui fait Transformers et c’est tout !
– Bon bah pour la peine, je vais faire un 4 !
– Non attends !! Mec je déconnais !! NOOON !!
Revenons maintenant au pitch du film : No Pain No Gain raconte l’histoire vrai d’un trio de culturistes qui décident de kidnapper quelqu’un pour lui extorquer tout son argent et vivre le rêve américain. Le pitch est simple mais est déjà tellement barré qu’on a du mal à se dire que tout ce qui a eu lieu dans ce film est vrai. Le film aime nous le rappeler plusieurs fois au cours de l’histoire d’ailleurs mais je vous promets que c’est nécessaire parfois, tant l’histoire est délirante à certains moments. Et pour incarner de tels personnages, nous avons un beau casting ici avec en tête rien de moins que Mark Wahlberg et Dwayne The Rock Johnson. D’ailleurs pour les fans de catch, un petit clin d’oeil vous sera fait durant le film puisque nous avons une petite apparition du catcheur Kurt Angle ! Un autre petit clin d’oeil mais involontaire cette fois-ci m’a fait encore plus rire puisque The Rock est dans ce film un fan de poudre à se fourrer dans le pif, alors que Kurt Angle est actuellement en cure de désintox ! … Là c’est clairement pas voulu, mais ça rend le clin d’oeil bien plus drôle selon moi ! Après j’ai un sens de l’humour … particulier dira t-on.
Pour Mark Wahlberg, il commence à se construire une vraie carrière bien solide en enchaînant les bons films ! Ça fait plaisir de voir ça, lui qui avait auparavant fait quelques merdes (qui a dit Max Payne ? … ah oui, il n’y a que moi dans la pièce. Bon bah c’est moi qui l’a dit) et j’espère le voir dans encore plus de productions de ce genre car il y joue diablement bien ce personnage obsédé par le rêve américain et son envie d’avoir une vie à la hauteur de sa volonté. Pour The Rock, c’est simple : il est partout en ce moment. Je dois vous l’avouer : ça commence doucement à me souler, mais je dois reconnaître qu’il est simplement très bon dans son rôle dans ce film. Il y joue une énorme armoire à glace avec le coeur sur la main, et il le joue simplement très bien. Si il arrête de faire des daubes comme Voyages au Centre de la Terre 2 et qu’il se concentre sur ce genre de films, je signe tout de suite !
Il va falloir que je sois chevelu pour Hercules …
Pour le film en lui-même, j’avoue ne pas avoir grand chose de mauvais à dire dessus. L’histoire est réellement délirante tout comme la palette des personnages qui en fait partie. Michael Bay semble s’être bien éclaté durant ce film, et ça se sent puisqu’il nous offre tout simplement son meilleur film. Un faux air des productions de Guy Ritchie (si vous ne savez pas qui est cette personne, honte à vous !) qui est vraiment très agréable, comme dans son approche subjective des différents personnages puisque nous entendons ce qu’ils pensent tous. Cette idée est d’ailleurs vraiment bonne puisqu’elle nous permet vraiment de nous attacher aux différents personnages, même quand ils font des choses vraiment débiles. Malheureusement, Michael Bay reste Michael Bay et nous avons donc tout un tas de changements de plans sans arrêts ainsi que de nombreux gros plans parfois inutiles. Mais malgré tout, on suit le film qui réussit à rester intéressant tout du long même si nous pourrons sentir plus de longueurs dans la seconde moitié du film, la première heure étant clairement la plus drôle et décalée.
Bref, qu’est-ce que je pourrais vous dire de plus si ce n’est vous conseiller d’aller le voir ? C’est le meilleur film de Michael Bay sans aucuns doutes. No Pain No Gain n’est pas un chef d’oeuvre mais c’est un film vraiment sympa à suivre, décalé et qui montre une vision du rêve américain qui nous change du côté sur patriotique qui nous gonfle habituellement. Puis il va maintenant réaliser Transformers 4 donc avant de retomber dans une haine sans nom contre lui, savourons cette petite pause en se disant qu’il n’est pas un mauvais gars au fond … Il fait juste de mauvais choix dans ses réalisations. Sauf ici. Bref, cet été du cinéma se termine malheureusement, mais il finit sur de très bonnes notes donc ça fait quand même plaisir ! Une bonne rentrée qui commence avec ce film !
J’aimerais vraiment tourner Ted 2 maintenant.
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