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Review : Le dernier pub avant la fin du monde – L’Antre du Greil

Shaun of the Dead et Hot Fuzz, 2 films ô combien reconnus aujourd’hui, qui ont montré au monde un nouveau trio des plus efficaces au cinéma actuellement : Edgar Wright / Simon Pegg / Nick Frost. Le premier est le réalisateur de ces deux films mais est aussi en duo à l’écriture aux côtés de Simon Pegg qui joue également à l’écran avec Nick Frost. C’est bon on arrive à suivre ? Parfait je continue ! Ces deux films constituaient les 2 premiers morceaux d’une trilogie qui s’appelle aujourd’hui la Cornetto Trilogy, puisqu’il y a une référence à cette marque de glace dans chacun des films où ils sont. Alors forcément quand on sort 2 films de cette qualité (si vous ne les avez pas vu, finissez cet article et foncez les voir !!) puis que dans les projets solos ça marche du tonnerre également (Edgar Wright étant le réalisateur du déjà culte Scott Pilgrim vs. the World et bientôt du prochain MarvelAnt-Man) avant de revenir finir la trilogie, les fans attendent un certain niveau de pâté à envoyer pour le dernier opus !

Conservant cette multitude de tons et les domaines qu’ils ont toujours eu dans les deux premiers opus, voici The World’s End (traduit chez nous par Le dernier pub avant la fin du monde) qui arrive finalement dans nos salles ! … Enfin presque. En effet avant même de commencer cet article, j’aimerais passer un coup de gueule contre les distributeurs français qui prennent un malin plaisir à diffuser certains films dans un minimum de salles … Et ici c’est le cas ! Introuvable dans le coin j’ai dû aller jusqu’à la capitale pour aller le voir ! Bon il était en VO donc ça rattrape vu que la VF semblait assez désastreuse, mais tout de même ! Comment voulez-vous que des films comme ça marchent et nous changent des blockbusters qu’on a sans arrêts si quand une moyenne production de grande qualité n’est même pas diffusé massivement ! C’est pas étonnant que ça se casse la tronche au box-office après ! Regardez Scott Pilgrim qui a été un bide en salles et un méga carton dans les ventes Blu-Ray … Enfin bref, cette logique m’échappera toujours.

Voici donc le final d’une bien belle trilogie. Est-ce qu’il a réussit à être à la hauteur de ses illustres prédécesseurs ? Je vais tâcher d’y répondre ici !

Alors à tout ceux qui débarqueraient, la Cornetto Trilogy n’est pas réellement une trilogie, tout du moins dans le sens qu’on lui donne habituellement. Shaun of the Dead, Hot Fuzz et Le dernier pub avant la fin du monde (durant le reste de l’article, je prendrais son titre original … Bien plus court à écrire) sont 3 films totalement indépendants les uns des autres. Ils se retrouvent tout simplement dans l’équipe derrière, dans son humour à la fois très anglais, à la fois totalement barré et dans des gags communs entre les films comme celui de la palissade par exemple pour les connaisseurs.

Il n’est donc absolument pas obligé d’avoir vu Shaun of the Dead ou Hot Fuzz pour apprécier ce film à sa juste valeur. Il est par contre très dommage de ne pas avoir vu ces films alors au lieu de vous re-regarder la sex-tape de Paris Hilton (quel manque de goût …) ou les premiers Fast & Furious (si c’est le 3 : quel manque de goût encore une fois …), regardez moi plutôt ces deux films qui sont vraiment supers !

Bref, de quoi nous cause The World’s End (pourquoi le titre en anglais ? … Vous avez une mémoire sélective vous non ?) ? Bonne question que je me pose à moi-même, moi ! Et je vais me répondre d’ailleurs puisque le film raconte l’histoire de 5 amis d’enfance qui ont vécu une nuit d’enfer à vouloir faire le barathon de leur petite ville. Ils échoueront malheureusement et ne pourront pas vaincre les 12 bars. Pour 4 d’entre eux, ce n’était au final qu’une soirée parmi tant d’autres. Ils ont grandit et ont aujourd’hui une vie bien rangée. Pour le leader du groupe (incarné par Simon Pegg) par contre, c’était la plus grande nuit de sa vie et il veut la revivre absolument. Il réussit donc à convaincre l’équipe de se reformer pour se faire une nouvelle fois ce barathon en espérant finir une pinte dans les 12 bars de la ville. Malheureusement, ils vont vite se rendre compte que les habitants de leur ville ont bien changé puisqu’ils semblent venir … d’une autre planète.

Constat à la fin de la projection : 3 crises d’épilepsie.

On ne va pas se mentir, pour un tel scénario on ne pouvait qu’avoir le duo Pegg/Wright parce que pour nous pondre un scénario aussi what the fuck mais toujours super bien écrit et bien ficelé, il nous fallait au moins 2 cinglés. Et on ressent toujours ce plaisir qu’ils ont à écrire et tourner ensemble. Le duo principal Pegg/Frost fonctionne juste à merveille. Les 3 autres acteurs sont très bons également même si ils sont un peu mis de côté ce que je trouve dommage. Ils ont cependant chacun une réelle utilité, une vraie histoire, un vrai background et on peut s’attacher à tout ce petit groupe. L’univers du film et l’humour quant à eux sont typique de la trilogie : très ancré dans notre réalité, très Angleterre rurale avec des dialogues qui sont eux aussi totalement dans l’humour anglais. Cela nous donne d’ailleurs des dialogues juste surréalistes qui vont vite et qui sont juste très drôles.

On sent d’ailleurs que le réalisateur est passé par la case Scott Pilgrim vs. the World puisque les scènes d’action et le montage général du film est bien plus rapide et dynamique qu’auparavant !

Parlons-en d’ailleurs des scènes d’action du film ! Je trouve que parfois ça allait un poil trop. L’action part dans tous les sens et ça c’est super, mais pour le spectateur je trouve que parfois ça allait un peu trop vite ce qui nuisait à la scène niveau fluidité. Mais après c’est du détail et les chorégraphies de combat sont juste géniales. Tout le film est extrêmement précis dans sa mise en scène et ça fait super plaisir à voir.

Maintenant ré-imaginez cette même image, mais avec un très fort taux d’alcoolémie dans le sang pour ces deux personnes. Là, vous avez la vraie scène de l’écriture du film.

Au niveau des thèmes de la trilogie, à savoir l’engagement ou l’amitié. Tout est réuni ici ne vous en faites pas. Au niveau de l’engagement c’est plus le passage à l’âge adulte et la responsabilisation qui sont mis en avant pour ce film. La grande force de la Cornetto Trilogy était aussi cette possibilité de faire des scènes très drôles mais aussi des scènes très intenses émotionnellement parlant, tout en restant crédible et plaisant à voir. Ici c’est pareil, on enchaîne des scènes de dialogues purement surréalistes avec de l’action intense puis de l’émotion avant de retomber dans l’humour. Tout s’enchaine réellement très bien sans que ça ne traîne en longueur. On ne s’ennuie pas une seconde et c’est tant mieux. Sans vous spoiler, le dernier quart du film (le dialogue entre Simon Pegg et Nick Frost dans un état d’ébriété et … un autre personnage, ou entité plutôt) est juste MA GI QUE. Une des meilleures scènes de la trilogie complète ! Complètement surréaliste … Juste hilarant.

On y retrouve d’ailleurs notre gag de la palissade, et on a une très courte apparition de la marque Cornetto ! J’avoue avoir eu peur pendant un moment. Ce n’est qu’un détail certes mais je cherchais comme un enfant de 6 ans cherche des oeufs en chocolat avant de tomber avec beaucoup de choc suivi de beaucoup de désarroi sur tonton dans tata avec un déguisement de lapin à Pâques cette foutue glace mais elle est là je vous le promet. Bref, c’est bien la fin de la Cornetto Trilogy. C’est un peu triste mais quel final !

Comment ça vous voulez un autographe de Bilbo ?! … I AM MOTHERFUCKING SIMON PEGG !

Au final, que dire si ce n’est « foncez voir ce putain de bon film ! ». Si vous avez aimé Shaun of the Dead et Hot Fuzz, ne vous faites juste aucuns soucis pour ce dernier opus : vous allez tomber dans du très bon ! Un excellent divertissement qui est l’un de mes coups de coeur de l’été ! Pour ceux qui n’auraient pas vu ces deux films, regardez les ! Mais même sans ça, vous pouvez aller voir ce film qui est délicieusement barré. Vous en ressortirez avec un effet tout à fait normal : la gorge sèche et une envie importante d’une pinte. Il a tout pour devenir le film culte d’une bande de potes poivrots ! … Est-ce que ça veut dire que j’en suis un ? … Probablement.

AAHHH UN VERRE D’EAU !! … RECULE DÉMON !!!

Maintenant le refrain habituel mais que voulez-vous : ce site est mon bébé et j’en suis fier ! Bref si jamais vous avez aimé cette critique, n’hésitez pas à la partager. Nous sommes un modeste site de cinéma ne demandant qu’à se faire connaître et à avoir une vraie communauté sympatoche et un poil barrée. Et c’est pour ça que vous pouvez vous tenir au courant de l’actualité du site par notre belle page Facebook (LA PHRASE EN GRAS QUI SIGNALE QUE SI TU CLIQUES DESSUS TU VAS SUR UN NOUVEL ONGLET AVEC LE LIEN DE NOTRE PAGE FACEBOOK PLACÉE AVEC DISCRÉTION ET SUBTILITÉ) qui commence à réunir un petit peuple ! On a aussi un compte Twitter (L’AUTRE PHRASE EN GRAS JUSTE LA !! COUCOU MAMAN !) si vous n’êtes pas fan de Facebook. On se serait bien fait une page sur Myspace, mais bon il n’y a plus que 12 utilisateurs dans le monde … Vous comprendrez l’intérêt limité de la chose. Et instagram c’est pour les cons égocentriques qui se prennent pour des photographes donc … juste non.

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