
Review : La Planète des Singes – L’affrontement – L’Antre du Greil
Hihihi il y a des singes ! Par contre un vrai problème dans le film : à aucuns moments nous les voyons manger des bananes. A croire qu’il ne s’agit que d’un énorme stéréotype que l’on nous sert depuis des années. J’étais déstabilisé du coup, je n’avais plus aucuns repères. Bon, les voir monter à cheval, se servir de mitraillettes ou prendre possession d’un tank là par contre, j’étais un peu plus à l’aise. C’était plus logique vu la saga dans laquelle nous sommes.
Je devrais me plaindre de la traduction française du titre du film … Je devrais. Mais je le fais assez souvent, je n’ai pas envie de me répéter encore et toujours … Attention tout de même : il y a « L’affrontement » dans le titre, mais quasiment tout se repose entre le dialogue entre les humains survivants au virus et les singes évolués qui ont crée leur propre société … On a un peu d’affrontement à la fin, mais le film ne repose clairement pas sur ça. Donc au stagiaire qui donne des sous-titres aux traductions françaises : la prochaine fois Michel (oui il s’appelle Michel, ne me demandez pas comment je le sais, j’ai des sources) tu vas te faire foutre et tu ne mets rien, ou alors quelque chose qui soit correct. Je sais que tu as un loyer à payer et une famille à nourrir, mais si tu bosses comme une tanche, on va devoir prendre des mesures. Et je ne suis pas un pacifiste personnellement, je voudrais qu’on te pende.
Bref, le nouveau film de l’illustre saga La Planète des Singes est dans les salles, faisant directement suite aux « Origines » qui voulait relancer la machine après l’opus totalement foiré de Tim Burton. Est-ce que ce nouvel opus est bon ou alors les singes n’ont définitivement plus la cote en 2014 ?
Nous nous retrouvons dix ans après l’incident du Golden Gate, le virus surnommé « la grippe simiesque » a dévasté l’humanité au point de réduire la population de manière drastique. Les singes quant à eux vivent en harmonie dans leur nouvelle société, construite par César, devenu le chef naturel. Après tant d’années sans contacts avec les hommes, ils ont fini par penser qu’ils avaient disparus. Mais c’est en tombant avec un petit groupe d’humains que les ennuis et divergences d’opinions vont commencer à émerger, à la fois chez les humains restants, mais également chez les singes.
Je vous le dis tout de suite : si vous vous attendez à un blockbuster classique d’été, vous vous trompez de film mes ami(e ?)s. Car c’est un film qui je trouve n’entre pas dans les codes classiques du blockbuster. Alors oui, on a un budget absolument colossal. Oui, on a des effets spéciaux de très haute volée. Oui c’est un nouvel opus d’une saga mondialement connue et respectée. Mais il n’entre tout de même pas dans le moule classique pour plusieurs raisons.
La première : le rythme. Le rythme du film est lent. Certes, il y a des séquences d’action et on a un peu de castagne de temps en temps. Mais la plus grande partie du film prend le temps d’installer les choses. On met en place le nouvel univers, on montre comment s’organise cette jeune société des singes. On montre aussi le côté humain de l’équation avec leur objectif (à savoir ici redémarrer un barrage qui se trouve dans la forêt des singes) et leur nouvelle vie dans ce monde … Bref on présente pas mal les choses. Et ce n’est pas plus mal je trouve. La Planète des Singes n’est pas une saga avec énormément d’action. Nous n’avons pas de grandes séquences guerrières entre les hommes et les singes. Il y a de l’action quand il faut, mais ce n’est pas pour ça qu’on va voir le film. Ce qui me fait regretter encore plus ce sous-titre « L’affrontement » qui est clairement trompeur.
Avé César ! Les peintures de guerre ça le fait carrément ma caille !
Un autre point qui m’a surpris dans ce film et qui me fait dire qu’il ne s’agit pas d’un blockbuster à proprement parlé : le film est majoritairement sous-titré ! Si il y a bien un argument qui peut rebuter les gens à l’entrée de la salle, c’est de savoir que la plupart des dialogues sont en fait en langage des signes. Les singes parlent quand il s’agit de quelque chose de réellement important ou qu’ils parlent avec des hommes, mais sinon il faudra se contenter du langage du signe avec énormément de :
– houhouhou
– hi
– Houuinn
Oh le bâtard ce qu’il a dit sur votre mère !
Blague à part, c’est un film assez calme en général donc n’y allez pas en espérant assister à de l’action non-stop. Mais malgré tout, je pense que c’est l’opus le plus épique de la saga. Car les objectifs, les séquences, la musique … Tout sent bon le souffle épique et cela fait vraiment plaisir. Plusieurs séquences sont réellement marquantes. Je retiens notamment un long plan séquence du point de vue d’un tank pris d’assaut par le singe Koba. Vraiment bien fait. De toute façon au niveau de la réalisation il n’y a absolument rien à dire, c’est impeccable !
Pour les effets spéciaux c’est pareil ! Autant dans Les Origines, on avait parfois des effets un peu dégueulasses, autant ici c’est du lourd ! La technologie de la Motion Capture a vraiment été poussée loin et pour cela, je dis bravo à l’équipe technique. Mais également aux acteurs rendant ces singes si crédibles et intéressants. Andy Serkis en César, c’est simplement de la tuerie. Il était déjà énorme en Gollum donc la Motion Capture il connait bien, mais en César vraiment c’est magique. Le personnage est d’ailleurs toujours aussi charismatique et sage. Il l’est bien plus que les humains d’ailleurs. En 2017, je vote pour César président !
PUTSCH MA GUEULE ! J’AI UN FUSIL LOL
Je reviens sur le personnage de Koba car c’est avec ce personnage que ce film nous montre toute son intelligence. Car oui, c’est un blockbuster intelligent avec un vrai propos. Et bien évidemment avec un film La Planète des Singes, l’humain en prend pour son grade. Mais il n’est pas possible de leur donner tort.
Car quelque chose qui peut surprendre avec ce film : c’est que les humains ne sont pour une fois pas les premiers à attaquer l’autre camp. Ce sont bien les singes, suite à une divergence d’opinions entre Koba et César. César est pour la paix alors que Koba est pour la vengeance. Mais Koba est utilisé pour montrer les défauts qui sont bien humains, puisque c’est auprès des humains qu’il a appris la haine et la vengeance, voulant ensuite à son tour se venger pour tous les sévices qu’il a subit par le passé. L’humain reste une espèce absolument ignoble et cruelle. Et ce film tient à nous le rappeler, faisant des singes le centre du film, tant les humains à côté sont peu traités. Même les personnages humains principaux ne sont pas réellement intéressants là où César et sa famille nous accrochent.
– Je suis tellement inutile dans ce film César !
– Je sais je sais … Tu n’es clairement pas James Franco.
Bref, que dire pour conclure ? La Planète des Singes : L’affrontement est un mauvais titre. Mais c’est tout de même un bon film. Est-ce qu’il marquera les esprits comme certains autres opus de la saga ont pu le faire ? Non je ne pense pas. Mais il reste un blockbuster intelligent et intéressant. Et un blockbuster qui n’a pas besoin qu’on pose notre cerveau pour le regarder en été est déjà un bon point. Il n’y a pas d’autres sorties réellement intéressantes cette semaine en plus, alors passer à côté serait réellement dommage. Et il y a des singes dedans c’est cool !
2017 … Notre futur président. Sûrement le meilleur qu’on ait jamais eu !
Sinon, il y a une page Facebook où ça parle cinéma de qualité. Comme Sharknado 2 par exemple … Ce genre de chef d’oeuvres. Avec des vrais films aussi hein ! C’est ICI si cela vous dit n’hésitez pas à jeter un coup d’oeil !
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