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Massacre à La Tronçonneuse

October of Horror – #23 : Massacre à la tronçonneuse – L’Antre du Greil

Il n’y a pas besoin d’être un devin : Massacre à la tronçonneuse de Tobe Hooper est un classique du genre. Il est encore considéré aujourd’hui comme l’un des tous meilleurs films d’horreur de l’histoire du cinéma. Et j’avoue qu’il n’y a pas grand chose à dire sur ce sujet : c’est vrai que c’est une véritable pépite que je conseille à tous les amateurs du genre. Du coup, avoir un article qui répète ce que tout le monde sait déjà n’a pas grand intérêt. A la fois pour vous en tant que lecteur, mais aussi pour moi qui écrit l’article. J’ai donc décidé de m’attaquer au remake de ce classique, réalisé par Marcus Nispel et sorti en 2003. C’est d’ailleurs sans doute un opus que plus de personnes aujourd’hui ont vu. Je vais donc tenter de vous dire ce qui marche et ce qui ne marche pas dans ce remake, qui n’est pas un remake sans intérêt comme pas mal d’autres.

Malgré son statut de mal-aimé par les critiques, ce Massacre à la tronçonneuse est suffisamment intéressant pour que j’en parle aujourd’hui. On se rappelle donc tous la plastique de Jessica Biel, on se remet en tête ce gros paradoxe temporel du début du film quand les héros écoutent Sweet Home Alabama de Lynyrd Skynyrd alors que cette chanson est sortie en 1974 et que les événements du film se passent en 1973 (merci Wikipédia, je te le revaudrais) et on replonge dans le fin fond du Texas revoir une famille bien dérangée : c’est l’heure de parler Massacre à la tronçonneuse !

Massacre à la Tronçonneuse

Ce qui est pratique avec Massacre à la tronçonneuse, c’est que son titre est très évocateur sur le contenu qu’il propose. Vous vous en doutez bien du coup : Massacre à la tronçonneuse nous parle d’un mec avec une tronçonneuse qui tue un groupe de jeunes dans les années 70 au Texas. La petite subtilité que le titre n’évoque pas : toute la famille de ce gros monsieur appelé Leatherface (il porte la peau de ses victimes en guise de masque, plutôt efficace comme moyen de faire peur n’est-ce pas ?) est aussi cinglée que lui puisque ces derniers ont viré psychopathes avec de grosses tendances au cannibalisme.

Et nous allons commencer tout de suite avec la famille en question car il s’agit pour moi du gros point fort de ce remake. Dans le classique de Tobe Hooper, la famille était également cinglée. Mais dans ce remake, nous avons vraiment toute l’attention du film qui est centrée sur eux. Leatherface reste évidemment la plus grosse menace, mais bon sang qu’est-ce que l’oncle est flippant dans son genre. L’oncle en question est joué par R. Lee Ermey. Ce nom ne vous dit peut-être rien, mais vous le connaissez tous. Vous le connaissez tous car il a joué un rôle aujourd’hui culte : il est le sergent Hartman dans le classique de Stanley Kubrick, Full Metal Jacket. Du coup, avoir un tel acteur pour jouer le rôle du « shérif » Hoyt est une bénédiction de par son jeu d’acteur. L’acteur semble avoir un caractère autoritaire et surtout bien trempé. Du coup, le voir dans plusieurs scènes totalement abuser de son autorité pour terroriser mentalement et physiquement le groupe de héros est vraiment impressionnant pour les spectateurs.

Les meilleures scènes du film sont d’ailleurs probablement les scènes où il est présent. Hoyt dans le remake ? Une petite tuerie qui vaut le coup d’oeil à lui seul. De toute façon avec un acteur comme ça, on sait tout de suite qu’on part pour des scènes plutôt intenses. Parfait pour jouer un sadique qui aime bien manger de la chair humaine. Mais il n’est pas le seul puisque nous avons également sa femme qui est certes moins flippante, mais qui reste quand même une personne chez qui vous ne voudriez pas rester très longtemps. Et pour finir, rien ne vaut un bon vieux cul de jatte qui a des tendances à légèrement trop tripoter (le chanceux a quand même eu la possibilité de mettre la main sur les fesses de Jessica Biel, c’est dur le métier d’acteur). Globalement, je trouve la famille de Leatherface bien plus effrayante et intense dans le remake que dans le film original. Je vais peut-être me faire frapper pour avoir dit ça, mais je le pense sincèrement. Contrairement aux retours critiques globaux, il n’y a pas tout à jeter dans ce remake !

Il n’est pas exempt de défauts pour autant. La vache … Je crois que c’est la première fois que j’écris « exempt de défauts » sur le site ! Information tout à fait inutile j’en ai conscience. Bref ! Le film a une tendance à confondre le gore avec la peur, même si nous ne tombons pas dans le torture porn. Le film a beau être violent graphiquement, l’ambiance est quand même bien présente. Une ambiance lourde mais surtout crade. C’est sans doute le mot que j’utiliserais le plus pour décrire l’ambiance du film : c’est un film crade. Certes, quand on voit un mec se faire découper à la tronçonneuse, c’est crade graphiquement. Mais l’ambiance générale et les personnages rendent tout le film sale. Et c’est une ambiance que j’aime beaucoup pour Massacre à la tronçonneuse. Pour d’autres films d’horreur, ça ne passerait pas mais pour celui-ci, je trouve que c’est une ambiance qui colle parfaitement ! C’est d’ailleurs dommage d’avoir autant reposé dessus puisque nous avons eu le droit à une precquel à ce remake (oui, ça devient compliqué quand on essaye d’exploiter au maximum une licence) : Massacre à la tronçonneuse : Le commencement. Je dis que c’est dommage parce que ce precquel en question n’a lui aucun intérêt tant il n’a pas d’identité à force de trop copier sur ce remake.

Nous n’avons pas non plus de jump-scares ici, et ça c’est quand même un bon point. Le gore est présent mais sans entrer dans l’ultra gore gratuit. Le dernier tiers du film est quand même celui où on part le plus dans le découpage en règle avec la fameuse tronçonneuse. Le groupe principal n’a pas réellement d’intérêt. Nous avons un groupe de jeune tout ce qu’il y a de plus classique, avec Jessica Biel en tête d’affiche. C’est d’ailleurs la seule actrice que l’on retiendra dans ce film niveau crédibilité. Ce n’est pas une Scream Queen et on ne la mettra pas au panthéon des héroïnes de film d’horreur, mais nous avons connu bien pire. Quand elle se cache de Leatherface, nous ressentons clairement sa tension et c’est tout ce qu’il nous faut. Les héros de la saga Massacre à la tronçonneuse n’ont jamais été des personnages marquants, et ce depuis le tout premier opus.

Nous ne sommes pas du tout devant un remake qui bat l’original. Loin de là. La scène finale du film original avec Leatherface qui bouge comme un cinglé avec sa tronçonneuse reste bien plus marquante que quasiment tout ce qui a été fait avec la saga ensuite. Néanmoins, je pense que c’est un remake qui n’a pas à rougir. Il propose une histoire où la famille de Leatherface est plus effrayante et efficace et où l’ambiance crade marche vraiment. Massacre à la tronçonneuse est suffisamment marquant pour être selon moi le 2ème meilleur film de la saga. Les autres films que nous avons eu par la suite n’ayant réellement aucun intérêt. J’ai parlé de Massacre à la tronçonneuse : Le commencement, mais bon sang : le dernier Massacre à la tronçonneuse 3D était un bel étron et une belle insulte au film original. Nous aurons prochainement un autre precquel qui remontera encore plus loin dans l’origine de toute cette histoire avec le film intitulé sobrement Leatherface. Est-ce qu’il sera bon ? Rien n’est moins sûr. Mais d’ici là, les deux seuls films de la saga que je vous conseille sont le classique de Tobe Hooper, et ce remake de Marcus Nispel qui a su faire un travail convenable avec un si lourd fardeau qu’est celui de faire le remake d’un classique du genre. Ce qui rend d’autant plus incompréhensible son foirage total lors du remake de Vendredi 13 en 2009 … OUI JE L’AI ENCORE EN TRAVERS DE LA GORGE !

Ah et Jessica Biel ? Vous êtes très charmante. Je suis content que le monsieur à la tronçonneuse ne vous a pas tronçonner. Même si j’aime beaucoup Leatherface, ça c’est un tueur marquant dans le domaine du cinéma ! Monsieur n’a pas à se sentir gêné aux côtés d’un Freddy Krueger, d’un Michael Myers ou encore d’un Jason Voorhees.


Demain, nous serons samedi donc si vous avez un peu suivi l’October of Horror jusque là, vous savez de quel film je parlerais ! Les autres, je vous invite à regarder les films traités précédemment pour essayer de deviner. D’ici là, si vous souhaitez parler horreur ou cinéma en général, n’hésitez pas à rejoindre la page Facebook du site qui est là pour ça. On y cause cinéma, et parfois on remplace des titres de films par le mot vagin. On fait comme on peut pour ne pas s’ennuyer hein !

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