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Critique : Nier Automata – L’Antre du Greil

Le thème post-apocalypse est surement celui le plus exploité ces derniers temps. Et Nier Automata ne fait pas parti des exceptions. Petite histoire, Nier pour ceux qui ne connaissent pas, est sorti en 2010 sur PS3 et Xbox360 dans le monde entier, au Japon uniquement on a droit à Nier RepliCant alors que dans le reste du monde Nier Gestalt. Rassurez-vous, à part quelques différences, le reste est pareil. Alors, on se demande s’il faut jouer à Nier pour profiter d’Automata ? Non pas vraiment, Nier Automata se déroule dans un futur lointain, tellement lointain que seules quelques références ont pu survivre, le reste n’a rien à voir – déjà que Nier est la suite de l’une des fins de Drakengard dans un monde alternative, alors imaginez le bordel si nous devons tout suivre. Même un X-Men est plus simple à ce stade.

Débarquons dans un monde où l’homme a été chassé de la terre par une race de machine (finalement les Decepticons ont réussi) et contraint de se réfugier sur la Lune…y’a pas plus loin comme planète ? Parce que là, c’est comme si on se demande de se faire péter la tronche une deuxième fois.

Time to get ready !!

L’homme a pu développer les machines Android (décidément Google a gagné, dommage pour la pomme) : les humanoïdes qui partent au combat à la place des hommes. 2B, accompagnée de 9S, doivent surmonter de nombreuses épreuves pour servir ce qui reste de l’humanité. Notez tout de même que le soft nous propose la langue du pays du soleil levant, et c’est avec grand plaisir que j’ai choisi cette langue afin de pouvoir zapper cette localisation anglaise tellement atroce.

Trêve de bavardages, rentrons dans le vif du sujet. En dépit d’un retard technique très remarquant, la fluidité est bien au rendez-vous. Malgré tout de même quelques chutes par moment, mais globalement le soft s’en sort très bien avec du 60fps quelle que soit la machine PS4 ou PS4Pro. La direction artistique du jeu est extrêmement particulière, dominée par un effet de gris et de flou très prononcé et peut déplaire à certains, je l’ai trouvée très plaisante et il existe une certaine originalité, pas toujours cela dit, dans de nombreux endroits.

Tiens tiens ça me rappelle quelque chose !

Mélangeant du Bayonetta et du RPG, le jeu nous propose de parcourir son mon ouvert, mais pas non plus démesuré, à travers de nombreuses quêtes principales ou secondaires. Les combats reprennent exactement le meilleur de Bayonettta et MetalGearRising, proposant pour chaque arme, son propre moveset qui s’enchaine avec une fluidité extraordinaire. De nombreuses phases de gameplay tout aussi différentes l’une par rapport à l’autre font parties de la diversité du titre : tantôt un action-rpg classique, tantôt un jeu plateforme à la Castlevania et tout aussi soudain un jeu de shooter. Ce changement de gameplay s’effectue grâce à un simple changement de l’angle de la caméra, simple mais tellement efficace pour varier le plaisir de jouer.

Le jeu réintroduit les codes des Final Fantasy, à savoir pour sauvegarder votre partie, il faut que vous vous rendiez à certains endroits spécifique, il n’y a donc pas de sauvegarde automatique, pensez à effectuer aux savegames assez souvent. Si les développeurs ont introduit certains codes des autres jeux, autant aller jusqu’au bout des choses, le jeu reprend également les morts à la Dark Souls: vous devez récupérer votre corps si vous mourez, sinon vous perdez vos équipements.

Je suis sur que j’ai pas acheté un jeu de shooter…

Comme tout RPG qui se respecte, la personnalisation de votre personnage est également important, la gestion des statistiques est simple, mais seulement une fois qu’on a compris comment ça fonctionne. En effet, il est assez déroutant au début car certaines améliorations affectent les données affichées dans l’interface.

L’histoire se concentre sur B2, mais élargit vers sa relation avec son compagnon 9S. Le sujet traite de l’humanisation des machines, des machines qui éprouvent des émotions, un sujet qui m’a toujours fasciné par le développement d’une vraie intelligence artificielle, que se passera-t-il  si on arrive un jour ? Cerise sur le gâteau, le jeu ne dispose pas qu’une seule et unique fin, afin de tout découvrir, il est conseillé de refaire et re-refaire le jeu plusieurs fois afin de découvrir la meilleure fin. En tout cas, je l’ai fait avec plaisir. Parallèlement je voudrais rendre hommage à Keiichi Okabe (Nier et Drakengard 3) de nous avoir offert cette bande son magnifique, et je pense que personne ne pourra dire le contraire. Je vais arranger mon étager pour trouver une place aux CDs du jeu dès que ça sort.

Wait…what ?

Le bémol dans tout ceci, personnellement c’est le nombre limité d’ennemis rencontrés ainsi que leur design toujours pas très inspiré, ainsi que celui des bosses qui est assez faiblard en termes de quantité. Ainsi que la durée du soft une fois on arrive à notre 3ème partie, comptez environ 10h pour terminer l’aventure en ligne droite. Sachez également que les quêtes secondaires, même ayant un très grand nombre, nous n’allons pas les reprocher être dans la même lignée que des quêtes très souvent critiquées par la communauté d’être (un peu trop) FEDEX.

La pêche dans 9000 ans…ben ça change

Autre point noir assez personnel tout de même, malgré un système de combat où on ne peut absolument pas reprocher, le rythme du jeu n’est pas suffisamment soutenu. Entendez par là qu’on passe beaucoup de temps à courir que de taper du mob. Une fois passé un certain niveau, même en augmentant la difficulté, qui au passage ne fait qu’augmenter les dégâts pris, les ennemies ne prennent que 2 à 3 coups pour se faire exploser. Contrairement à DMC ou Bayonetta, augmenter la difficulté rends le jeu plus difficile et laisser place à de nombreux flashy wombo-combos.

Un désert…c’est…vide…

Pour conclure mon chapitre avec Nier Automata, ce jeu n’est certainement pas destiné à un très grand public, même si Square Enix et Platinum Games essaient de communiquer dessus, je ne pense pas qu’on adhère tous à un mix d’ancien Final Fantasy et Bayonetta, car c’est clairement pas un jeu purement action. Le scénario, malgré sa brièveté, est rempli d’émotions et nous nous laissons emporter par nos robots humanisés et les questions abordées nous laisserons une certaine perplexité dans notre point de vue de la civilisation humaine. Pour ceux qui ne veut juste finir le jeu et puis c’est tout, je ne vous conseillerai pas celui-là, car Nier Automata vous demandera de re-faire au moins 4 fois le même jeu du début à la fin afin de voir finalement le bout de l’histoire. Le jeu souffre certainement de nombreuses lacunes techniques même sur Ps4Pro, on arrive à apercevoir des chutes de framerates assez violentes. Mais en aucun cas, elles altèrent notre plaisir de participer à cette aventure. Sur ce, je vous donne rendez-vous mi-avril pour le retour du J-RPG, et on sait tous que je ne serai intransigeant sur ce genre: Persona 5

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