Critique : Horizon Zero Dawn – L’Antre du Greil
Vous vous demandez peut-être que se passerait-il si l’humanité existait il y a 66 millions d’années. Vous vous demandez peut-être que se passerait-il si notre planète n’avait pas été visité par une météorite décimant l’espèce Dinosauria ? Ou peut-être que nos espèces avaient vécu en même temps ?
Let’s go boys and girls !!!
Horizon, dans un futur lointain, où l’humanité survit dans une jungle jurassique, où machines s’en prennent aux hommes, où notre civilisation est réduite à de nombreux tribus primitives. Dans un monde où nous sommes toujours confrontés aux dangers en sortant de chez soi. Aloy, notre héroïne, bannie de la tribu dès sa naissance, doit parcourir ce monde pour retrouver la vérité de sa naissance.
Dawn ? Is it dawn ?
Avant de commencer cette critique, si vous n’avez pas encore acheté Horizon et que vous avez décidé prendre la Switch à la place. C’est votre choix, je ne ferai pas de critiques sur Zelda malgré qu’un membre de ma famille a acheté cette console et ce jeu. Je n’y jouerai certainement pas, car j’ai boycotté Nintendo depuis très longtemps. Par contre si vous avez une PS4 et que vous n’avez pas encore Horizon, foncez acheter de suite. Et si vous avez la PS4 Pro + TV 4k + HDR, c’est le pied total.
Let’s fight !!!
GuerrilaGames nous a offert les magnifiques Killzone, et Horizon ne fera pas parti des exceptions du studio néerlandais. Un monde rempli de couleurs nous attends, nous obligeant de nous arrêter chaque pas pour admirer la beauté offert par ce titre. Tantôt enchanteur lorsque quelques rayons de soleil caressent notre peau, tantôt oppressant dès que nous arrivons dans une ruine. L’intemporalité de cet univers confrontant la technologie et du peuple indigène est extrêmement bien retranscrite, et qui fait partie de l’originalité du soft. Tout ceci me rappelle soudainement un certain Avatar mixant avec du Transformers : Beast Machines
Home sweet home !!!
Techniquement, nous sommes au cœur de la pointe technologique du jeux-vidéo, et je suis agréablement surpris de ce que peut faire la PS4. Peut-être un tout petit bémol sur la modélisation des visages qui est un peu trop quelconque, voire du recyclage de certains NPC. La direction artistique complètement assumée par les dessinateurs de chez Guerrila Games est une merveille pour nos yeux: des plaines d’amazoniennes aux montagnes enneigées, de la forêt verte aux caves métalliques, tout ceci nous pousse vers son exploration la plus complète afin d’admirer le travail extraordinaire sur le plan graphique.
En route pour l’aventure.
Accompagnant cet univers, nous devons affronter de nombreuses, quoiqu’un peu juste en terme de nombre, créatures métalliques ravageant le reste de l’humanité. Nous nous sommes forcés volontairement à nous mettre dans la peau d’un autochtone pour arriver à comprendre leur coutume et de leur mode de vie.
En parcourant ce monde périlleux, nous apprenons plus sur lui, et nous ne pouvons ne pas tomber amoureux de lui. Non pas par sa beauté indéniable, mais aussi par sa richesse de nombreux défis qu’il propose. Nous faisons des allers-retours, explorons de fond en comble pour retrouver les pièces de notre civilisation perdue, décimée.
Le paysage est parfait là haut !
Nos ennemis sont nombreux, et n’hésiteront pas à tuer, car la survie de soi et plus précieuse que celle d’Aloy. Humains, qui se regroupent pour leur propre intérêt, machines, corrompues voulant détruire l’humanité. Quoique tout ceci aurait pu être une merveille si seulement ils ont pu développer une meilleure IA, si seulement l’intelligence de nos ennemis n’équivaut pas à celle des huîtres.
L’aventure est accompagnée d’une bande son composée par Joris de Man, The Flight et Niels van der Leest’s, il faut avouer qu’elle est d’une qualité exceptionnelle. Personnellement à part Joris, les autres je ne les connais pas pour en juger. De la douce mélodie aux tambours de guerre, s’adaptant parfaitement à chaque environnement et à chaque combat. Parfois discrète pour laisser le temps à nos yeux d’admirer l’environnement sauvage, parfois très entraînante lors que nous devons faire face au défi.
Et ben c’est pas si vide finalement.
Horizon n’essaie pas de proposer de l’originalité, bien au contraire, il nous propose du classique, mais très bien travaillé, les idées du gameplay sont bien menées jusqu’au bout. Chaque arme a ses propres utilités, ainsi que chaque tenue. Parallèlement, la collecte de ressources primaires est très importante afin de nous préparer tout au long de l’aventure. De nombreux secrets nous attendent et chaque requête est accompagnée de son histoire pour nous faire découvrir ce monde.
Votre Focus, analysez votre environnement avant de vous lancer.
Proposant un monde ouvert, que nous pouvons parcourir comme bon nous semble. Cela dit, un fil directeur nous accompagne d’un endroit à un autre, pour peu qu’on doit dire que Horizon est assez linéaire dans son déroulement. Or, ce n’est pas un défaut en soi, simplement car ce monde ouvert n’est pas vide d’intérêts, je ne me répète pas assez, mais la multitude de choses à faire et à découvrir suffit amplement à remplir notre instinct d’explorateur.
La civilisation humaine, enfin de ce qui en reste.
L’histoire de notre héroïne est très cohérente, pour peu qu’elle s’essouffle de temps en temps. Parfois, nous ne pouvons plus lâcher le fil pour voir arriver le bout, parfois nous nous adonnons aux requêtes des habitants et par la suite reprendre notre chemin.
Le soft ne nous propose pas de rejouabilité, nous pouvons encore parcourir le monde et à remplir les objectifs secondaire une fois l’histoire principale terminée. Je ne déplore pas ce choix, car c’est en soi très logique. Une fois fini et platiné le jeu, nous nous contentons tout simplement à passer notre temps dans le mode photo dès lors que nous rencontrons un paysage qui nous plait. Ce mode est une pure merveille et parfois très addictif pour les amateurs.
Va falloir grimper les cocos.
Horizon, c’est l’arlésien de Sony en ce début de 2017 rempli de nouveautés. Et le jeu a certainement gagné sa place dans le panthéon de la technologie. La maîtrise de la PS4 de Guerrila Games fera certainement des jaloux, mais représente également un défi à attendre, voire à surpasser pour d’autres. Il ne propose pas une révolution du genre Action-RPG, mais se contente tout simplement de bien réaliser les bases, est c’est un choix que nous voulons voir plus souvent. En 2017, la notion de l’originalité est bien floue, car nous avons épuisé notre inspiration pour de nouvelles idées. Je préfère qu’on reste simple mais bien faire les choses et aller jusqu’au bout des idées et de ne pas abandonner en plein milieu. L’univers d’Horizon est bien original dans son concept, par contre on aurait aimé avoir un bestiaire plus étoffé tout de même. Sur ces mots, je vous donne rendez-vous très, très bientôt pour Nier Automata
Petite pause, fera pas de mal.
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