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Geostorm

[Critique] Geostorm – L’Antre du Greil

Si il y a un genre cinématographique qui définit le plaisir coupable, c’est bien le cinéma catastrophe. Ça n’est jamais bien, mais c’est souvent glorieux. Pour ma part, le genre se sépare en deux catégories :

– Stupide / Fun
– Stupide / Stupide

Nous parlons après tout d’orgies d’effets visuels qui voient des villes se détruire en quelques instants dans tous les cas. Mais on a de mauvais films du genre qui nous laissent de marbre ou d’autres qui sont certes un peu bêtes, mais tellement bête que ça en devient agréable d’une étrange façon. Le tout est une question d’équilibre des clichés de manière générale.

Geostorm n’est certainement pas là pour prétendre réinventer le genre, mais il est intéressant de savoir dans quelle catégorie peut-on le ranger. Cela fait un petit moment que nous n’avons pas eu un film catastrophe fun après tout. Voyons donc ce que nous offre comme destructions massives à l’écran ce petit Geostorm !

Avant de parler du film en lui-même, il est intéressant de parler de deux choses : l’affiche et le réalisateur. Pour l’affiche ça va être rapide : le mec qui a fait tout le design de l’affiche devrait se faire virer prochainement si ça n’est pas déjà fait. Parce que nous pondre un tel plagiat de l’affiche d’Inception sans sourciller, faut quand même pas être très fin. Je ne sais pas combien il a été payé, mais sans doute beaucoup trop. Même la police de caractère du titre est similaire bon sang !

Pour le réalisateur, il s’agit de Dean Devlin et c’est son premier film. Il faut savoir que le bonhomme est en fait surtout connu pour son travail de producteur et de scénariste qui travaille souvent en collaboration avec un autre réalisateur de films catastrophes qu’on adore détester sur le net : Roland Emmerich. Il a en effet écrit et produit les deux Independance Day, le Godzilla des années 90 ou encore Stargate. Alors même si ce sont ses débuts en tant que réalisateur, on remarque qu’il connait très bien le genre puisqu’il y est depuis presque vingt ans maintenant.

Geostorm nous offre le synopsis suivant : en 2019, un satellite permet de protéger le monde des catastrophes naturelles. Malheureusement, tout part rapidement en vrille quand le satellite en question semble être victime d’une cyber-attaque, lui faisant lancer de nombreuses attaques contre la planète avec diverses catastrophes naturelles. Il n’y a qu’une solution : envoyer le créateur du satellite en orbite pour essayer de comprendre ce qu’il se passe en haut, tandis qu’un complot impliquant le président des États-Unis se déroule au même moment.

Gerard Butler est l’une des personnes les plus intelligentes de la planète dans ce film.
Après tout, ça se passe 2 ans dans le futur donc je ne demande qu’à être surpris par l’acteur !

Alors débarrassons-nous de l’évidence tout de suite : Geostorm n’est pas un bon film. Les personnages n’ont aucun développement ni aucun intérêt, tout n’est qu’une accumulation de clichés et de dialogues qui ont 30 ans de retard avec de grosses scènes de destruction au milieu. Mais qui va voir un film comme ça pour ce genre de raisons sincèrement ? Les seules questions qui méritent d’être répondues dans des critiques pour ce genre de films sont : est-ce que les scènes de destruction sont cools et est-ce que c’est fun ?

Pour les scènes de destruction, nous avons des figues et des raisins (je sais que ça n’est pas l’expression, mais je tente de révolutionner la langue française pour qu’on parle de mon site autant qu’on parle de l’écriture inclusive !). Certaines scènes sont vraiment impressionnantes à suivre comme la vague de gel à Rio de Janeiro qui faisait tomber une nuée de mouettes congelées sur le sol. Ce qui était assez original je dois l’avouer. Mais nous avons aussi des vagues géantes dont on se fout un peu plus, ou des tornades qui sont présentes mais qui ne font pas grand chose en terme de destruction.

Et nous avons aussi l’une des plus grosses questions du film en guise de scène impressionnante : un rayon laser géant qui attaque Moscou. Pourquoi un satellite a un rayon laser géant qui peut attaquer la planète vous allez me demander ? Mais … Parce que Geostorm voyons !

Le rayon laser géant qui essaye de s’incruster dans la bande des catastrophes naturelles …
C’est une belle tentative laser, mais tu ne trompes personne. Tu ne seras jamais dans la bande.

Nous avons également une autre partie de l’histoire se déroulant en espace où tout foire également de manière impressionnante. Les gens ont des flingues dans l’espace parce que évidemment. Mais on a Gérard Butler qui passe son temps à envoyer chier les gens et à essayer de se la raconter tandis que sur Terre le président des États-Unis est la cible d’un méchant (spoiler : regardez juste les acteurs sur l’affiche et votre première intuition sur l’identité du méchant sera la bonne) qui l’attaque avec un lance-roquette.

Que demander de plus ? Sincèrement, j’ai trouvé Geostorm vraiment fun. Il n’amène rien d’original dans l’assiette mais au moins le fun est réellement présent. Le film a le niveau de stupidité qui me convient parfaitement pour passer un bon moment à se marrer. Je pense le revoir ce qui est déjà plus que ce que je peux dire pour au moins 80% des films du genre. Est-ce qu’il vaut cependant le prix d’une place de cinéma ? Non. C’est un film à regarder en soirée entre amis légèrement alcoolisés pour rire du film en groupe. C’est un film à mettre le dimanche après-midi lorsqu’il pleut et que vous n’avez envie de rien faire d’autre que de poser votre cerveau un petit moment.

Bref, Geostorm fait définitivement partie de la première catégorie !

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