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[Critique] Coco – L’Antre du Greil


Les films d’animation Disney ne sont pas toujours ma tasse de thé. Mais les films d’animation Pixar ? Si il n’y a pas Cars dans le titre, j’en suis ! J’ai grandi avec ces films depuis plusieurs années maintenant, et le studio nous a toujours sorti des films de qualité. Certains seront oubliés sur le long terme, ça ne fait aucun doute. Mais d’autres sont simplement de petits bijoux. Alors forcément, quand un nouveau né Pixar arrive dans nos salles de cinéma, impossible de passer à côté !

Et cette fois-ci Pixar s’attaque à la culture mexicaine dans son film très musical Coco. Est-ce le film parfait de cette fin d’année pour amener toute sa famille ? Ou est-ce que le film d’animation chrétien sur les animaux de la nativité qui s’est incrusté par surprise dans nos salles sombres L’Étoile de Noël est meilleur ? Bien évidemment que non, mais il faut bien que je mette quelques questions rhétoriques pour mon introduction. Et si je peux glisser une petite pique sur le cinéma chrétien américain, c’est du bon bonus !

Je ne vais pas vous raconter en détail l’histoire de Coco, mais nous avons en gros notre version Pixar du royaume des morts selon la culture mexicaine. Il s’agit donc d’un film bien évidemment très coloré mais aussi et surtout très musical !

Soyons francs deux minutes : cette critique va être très rapidement cloturée car je ne peux que pointer l’évidence : Coco c’est top, tout simplement. Pixar sait ce qu’il faut dans ses films pour que la recette fonctionne et difficile de cracher dans la soupe quand on passe un aussi bon moment. Les personnages sont attachants, les scènes émotionnelles sont hyper efficaces. On a les larmes aux yeux sur une bonne partie du dernier tiers du film tout simplement !

Salaud de film ! Je venais pour ressentir des choses et j’en ai ressenti !

Visuellement, le budget du film (on est dans un assez gros budget puisque le film a coûté aux alentours de 200 millions de dollars) se voit car c’est tout simplement magnifique. Les expressions du visage, le monde, l’animation des personnages en mouvement … D’un point de vue purement technique, on ne peut qu’applaudir le travail de qualité qui est fourni par les studios. Mais ce qui m’a le plus surpris (au début je voulais écrire surprenu, parce que le pet de cerveau est une réalité) est du côté de la musique.

Généralement, les interruptions musicales dans les films d’animation m’ennuient plus qu’autre chose. Je comprends leur intérêt, mais les musiques sont parfois trop insipides pour avoir un réel intérêt ce qui ne m’y fait voir qu’une pause de deux minutes pour vendre une tonne de singles aux parents dont les enfants sont insupportables dans les centre commerciaux pour les calmer. Mais ici, les pauses musicales étaient importantes dans l’histoire, courtes mais surtout bonnes ! La bande-son est globalement de très bonne facture, ce qui fait plaisir ! Let It Go ? Let It Go F*** Youself oui !

Ça, c’est de la guitare quand même !

Coco est définitivement une petite réussite qu’on peut mettre avec les autres gros films de Pixar. Il s’agit d’un bel hommage à la culture mexicaine et surtout d’un beau message sur la famille et l’importance de l’histoire. Il faut clairement y emmener ses enfants si vous êtes parent. Vous passerez tous un excellent moment, parfait pour ces fêtes de fin d’année qui approchent vite !

Néanmoins, j’en profite pour également vous conseiller d’autres films d’animation au passage. Il y a tout d’abord La Légende de Manolo qui est également un film sur la culture mexicaine et qui est super sympa, notamment visuellement. Il est un peu passé inaperçu mais vous devriez y jeter un oeil. Mais surtout je voudrais vous conseiller Kubo et l’Armure Magique, un film qui touche aux mêmes thèmes que Coco (et que je trouve personnellement meilleur que Coco) et que je trouve tout simplement génial. Donnez leur une chance, vous ne devriez pas regretter !

Bref, en conclusion, une blague nulle :

COCO, T’AS LE LOOK !

Merci. *Après plusieurs tentatives ratées de faire un noeud correct avec sa corde, Greil renonça au suicide par pendaison pour faire ce qu’il a toujours voulu tenter : un suicide par suffocation pendant une séance masturbatoire, ou ce qu’on appelle couramment une David Carradine*

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